Aventure-test pour un début de campagne officielle CdL

J’ai encore du mal à écrire, donc, je reviendrais sur ce sujet pléus tard, mais je fais jouer à ma co-autrice et notre crashtesteur, ma compagne et notre meilleur ami, en gros, une partie de CdL qui est l’intro d’une campagne.
Hier, donc 5 heures de JDR, avec un voyage vers Arcille à une semaine de voyage d’Armanth, pour un boulot à priori simple : aller témoigner officiellement comme mandataires de l’Elegio (enfin, de ses autorités judiciaires) pour certifier la capture d’un dangereux activiste politique, accusé de double meurtre, et recherché depuis un an, puis revenir avec les chasseurs de prime qui l’ont choppé, après avoir envoyé un message officiel via coursier à cheval pour confirmer l’identité du suspect.

Rien n’a l’air louche, quoi ! Mais forcément, j’ai deux joueurs très pro-actifs… donc d’une part les choses ne se passent jamais comme prévu exactement, d’autre part, ils n’avaient pas commencés le voyage que déjà, ils se demandaient qui pouvait être le dit activiste si dangereux, à qui son crime pouvait vraiment profiter, comment il a échappé pendant un an aux meilleurs venanditii (chasseurs de primes officiels-marshalls de l’Athémaïs), et où est le complot.

A la base, les deux PJs devaient être accompagnés de deux gardes de la ville, mais l’un des PJs, qui a des relations avec l’Église, s’est arrangé pour avoir un garde-du-corps Ordinatori, ce qui en impose tout de suite.
Voilà donc le duo, une érudite hégémonienne rédactrice d’encyclopédies et protéger par l’Église qui tient jalousement à ses savoirs et une voyageuse aux origines troubles qui arrondit ses fins de mois en travaillant pour le compte de maitres-esclavagistes d’une grande maison marchande du Marché aux Cages, parties pour un voyage de sept jours sur des routes sûrs et fréquentées, vers Arcille, pour un boulot de routine, mais payé à hauteur de leur mandat (80 AA par personne au total), avec des chevaux, dont la placide et impressionnante Fleurette, jument format percheron choisi par l’érudite, une escorte de deux elegiatorii, un sergent bougon et un bleu qui vient de la campagne, et un ordinatori juché sur un cheval de guerre caparaçonné, à la tronche patibulaire… et muet !

Le voyage a été l’occasion de quelques péripéties : un duel amical entre la voyageuse et l’ordinatori qui s’est fini par un match nul sous les vivats et les paris des clients d’une auberge, une bagarre de salle de comptoir, et un pont effondré, par une rivière en crue, bloquant le passage d’une tripotée de marchands et voyageurs qui a demandé toute l’ingéniosité de l’érudite pour trouver comment faire passer le gué en sécurité pour tout le monde.

Comme l’a fait remarquer la voyageuse : « youhou, aujourd’hui, on a parcouru 160 mètres ! »

Finalement, voici la petite troupe, qui a finit le voyage en forêt de la Vallée de l’Argas accompagnée d’autres voyageurs et colporteurs, a atteint les portes d’Arcille… et vu l’accueil, les ennuis commencent, car la ville donne l’impression d’être en état d’alerte, les gardes en colère et terrorisés, et un mot circule dans le brouhaha des discussions angoissées : le mafadhi, traduit de l’athémaïs par : « l’écorcheur », le nom d’une chose, que d’aucuns appellent un démon, qui tue sans jamais se faire voir ni attraper, qui semble ne pas craindre les balles et échappe même aux meilleurs chiens de traque…

Et la suite dans 15 jours !

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Julien Salamin nous a partagé son résumé -sans spoiler- des aventures de leurs persos dans la campagne-test officielle !
Je me permets une petite intervention sous forme de review de nos dernières pérégrinations dans le monde de Loss. Parce que pour commencer, je pense que ca fera du bien à notre über MJ VIP (ouais parce que nous, hein on a Axelle Bouet comme MJ… bon j’avoue que c’est un petit nom du groupe assez inconnu mais voila hein).

Je ne vais pas rentrer dans les détails du scénario vu que Alysia Lorétan (ouais encore une sinistre oubliée de ce groupe) et moi-même sommes visiblement en train de bêta tester (et de bêta en prendre plein les dents) la futur campagne officielle extra goodies bourrinage et sudoku cérébral (ca veut pas dire grand chose, mais ca sonne bien dans le contexte).

Donc la ligne directrice partait simplement de devoir identifier une personne pour le compte de l’Elegio d’Armanth afin de pouvoir l’incarcérer. Finger in the nose quoi, en vue, ballade à cheval, vacances aux frais des princes marchands, toussa toussa…

Axelle s’est donc mis en tête de nous faire découvrir les environs d’Armanth, les petits ruisseaux, les auberges relais, etc… Ca on me dira qu’on en trouve dans tous les JDR medfan (hey on a dit da-vinci punk connard !) hmmm oui pardon. Y’a effectivement rien de plus con qu’un arrêt dans une auberge en JDR, qui généralement, dans la moyenne, est souvent une bonne excuse pour se mettre des tabourets sur le groin avec des saoulards du comptoir. J’avoue que c’est pas trop le style de nos persos à Alysia et moi. Entre ma voyageuse pacifiste et son érudite en mode j’ai décidé de réécrire l’encyclopédie lossyenne dans mes temps libres parce que voila, on est du genre à se faire un peu oublier. Après le fait d’être accompagné d’une tour de garde portative en la personne de Legatus, un Ordinatori muet aux expressions faciales explicites, ca aide à ce qu’on nous foute la paix. Et non Alysia Lorétan je n’oublie pas ton esclave qui était avec nous.

C’est ce genre de moments qui permettent à Axelle de poser décor, de nous montrer que oui, on est dans une taverne, mais elle change de celles rencontrées par des petits détails ici et là. Les interaction entre les différentes faction d’autorité (milice et ordinatoris), la vision des tenanciers quand ils savent que t’es mandaté par l’Elegio, etc… Moi j’avoue que ce genre de mise en jambe me plait bien pour entrer dans le monde. Je pense aussi notamment au moment où je me suis dit que j’allais tenter de me mesurer à notre Legatus Interdictus pour voir ce qu’il valait, et sous les regards déjà narquois des gens du coin, qui devaient déjà se dire « ouah la pov nana qui s’croit de taille à mettre à genoux un ordinatori quoi »… Mon perso n’est pas combattante d’archétype… mais (chut faut pas le répéter trop fort)… chanteuse de loss. Avec quelques acointances quand même au maniement des armes, parce que je sais que ca va puer méchamment pour moi un jour, mais j’y reviendrai.

Eh bien j’avoue que le duel fut épique et jusqu’au bout, il a été difficile de savoir qui l’emporterait. Chercher de trouver une faille dans une tour en faisant des roulades pour essayer d’y planter un poinçon, j’avoue, c’est compliqué. Mais Axelle a su donner un élan captivant à une bête passe d’entrainement. Qui aurait pu durer plus longtemps si je n’avais pas été trop gourmand et que je n’avais pas fait le 1 fatidique chargé d’exploits au mauvais moment. Mais je dois quand même à Legatus Protectus de ne pas m’être vautrée salement dans la boue en m’ayant rattrapée au dernier moment, scellant ainsi le duel.

Après quelques péripéties en ingénieurie civile réglées par notre érudite experte ès ponts et chaussées montée sur son fier destrier au nom floral qui tient plus du camion benne lancé à toute allure que de la porsche cayenne, nous sommes arrivés à destination. Mais nous sommes en JDR et rien ne se passe jamais comme prévu en JDR. Mais sans rien divulguer, Axelle a réussi à faire monter petit à petit la sauce, de notre départ d’Armanth jusque là pour nous pousser à nous poser les questions qui allaient nous lancer sur la seconde étape du scénario. J’avoue m’être senti de plus en plus à l’étroit quand on s’est retrouvés accompagnés de trois confrères de notre ami Legatus (qui a la base nous suivait sur demande de ma pas encore amie érudite, qui… damn… porte une breloque qui lui donne une forme d’autorité dans l’Eglise du concile… oui vous me direz, j’ai le don de savoir me faire les amis qu’il faut… et encore, vous avez pas idée à quel point). Petite précision, en dehors du über marchal ordinatori (je sais c’est pas son grade), tous ne sont que des sbires, Legatus Sbirus aussi. Et pourtant je peux vous assurer que ce n’est pas parce que ce sont des sbires qu’on les latte comme des marcassins nouveaux-nés !

Donc miliciens, ordinatoris et nous, bras dessus bras dessous, sommes partis à l’aventure. Encore une fois, avant notre départ, Axelle a fait monter la sauce, par l’appréhension de ce qui nous attendait pour la suite. Par suite j’entends une confrontation où nos amis miliciens et ordinatoris sont tombés comme des mouches pour une partie, où notre érudite s’est mise en mode « j’attends le bon moment cachée derrière Legatus Rempartus » et ou j’ai du jouer d’ingéniosité pour réussir à faire avaler la crosse de son arbalète à un assaillant avant sauver la peau du jeune milicien palefrenier qui nous accompagne depuis le début (oui il est gentil lui je l’aime bien) et finir par avaler une tasse de boue après avoir « servi de distraction » au dernier opposant en lui « laissant » me déchirer le dos pendant que notre érudite faisait preuve de son habileté aux impulseurs.

Au final, moitié de la troupe morte, un quart en état grave ou plus et fort heureusement, démonstation des talents de médecin de l’érudite hégémonienne (ah oui si vous l’aviez pas encore compris) qui a plus ou moins recousu tout les survivants. Ce combat, une nouvelle fois, c’était des sbires, mais des sbires préparés, et bien équipés. Et le combat fut à nouveau épique par les situations proposées par Axelle et les solutions qu’on a été obligé de trouver en cours de route dans l’urgence.

Mais certains me diront… ouais mais si t’es chanteuse de loss pourquoi tu leur as pas pété un chant de rage dans les dents et pif paf pouf on en parlait plus. Oui alors effectivement de un, faire ca sur des cibles vivantes, c’est effectivement manger un contrecoup en retour. Ensuite, on ne chante pas quand on est entourés de tout ce qui se fait de plus anti-chanteur de loss dans le monde, même pour leur sauver la peau, ou en dernier recours uniquement. Parce que finalement, pour un ordinatori, je le trouve quand même sympa notre Legatus Muetus. Mais surtout, je pars du principe que les impacts de ce pouvoir sont énormes. Grand pouvoir, grandes responsabilités. Du coup, non, le chant de loss, je ne l’ai quasi pas utilisé pendant les 2 séances de ce scénario encore en cours, et à peine une seule fois depuis qu’on joue. Et encore, à l’abris des regards pour éviter les ennuis.

Sauf que quasi, j’ai dis quasi hein… donc si, je l’ai utilisé mon pouvoir, de nuit, quand tout le monde dormait, parce que ca sentait le loss à plein nez et que j’étais curieux de savoir ce que c’était. Sauf que… ben… apparemment, j’ai pu constater que j’étais pas seul à avoir senti cela… Vous savez l’esclave de notre érudite que je devais pas oublier ? ben… elle l’a senti aussi, et je crois qu’elle sait que je l’ai senti aussi, et je crois qu’elle sait que je sais qu’elle sait que je l’ai senti aussi… moi je veux pas dire, mais ca sent quand même l’attrape souris en train de se refermer (et pas le jeu de plateau hein, la tapette à rongeur). On s’est arrêtés hier sur ce cliffhanger la, avant que tout le monde ne se réveille et que l’esclave en question n’ait sa première conversation matinale avec notre érudite hégémonienne liée à l’Eglise du Concile aux dogmes si tolérants… Donc voila voila… Ca pue… ah oui, parce que sinon ce serait pas drole… Mon perso est Jemmaï… Voila voila voila hum hum… (oui vous pouvez poster tous les gifs facepalm qui vont bien !)

Tout ca pour dire que même si Axelle avait des doutes sur ses capacités à faire jouer, sur ses idées et l’intérêt de son histoire, ben moi je dis que je veux la suite et rapidement, parce que je pense pouvoir parler pour Aly et moi. On est dedans, on s’amuse, on a sué, on a eu nos moments de gloire, on a eu nos moments ou on s’est senti des branques insondables ET avariées mais on a envie de savoir le fin mot de l’histoire ! Enfin… pas si elle consiste en un raccourcissement rapide de mon existence hein :stuck_out_tongue:

Voila voila !