Nourriture et jeu de rôle

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Ah, c’est un couple de légendes que voici. Les rapports entre la pitance et le jeu de rôle ont toujours été solides et se portent bien. On parlera ici tout autant du rapport entre la nourriture et les rôlistes et que de la place qu’elle occupe au sein même de l’univers des jeux. Le tandem rôliste et nourriture : la nourriture don La bonne franquette apporte son lot de ripailleurs compulsifs (et fiers de l’être) ! On va se le dire sans passer par quatre chemins : le rôliste français aime manger. Voici un exemple de menu « rolistico-typique » : Entrée : Création de feuilles de personnage et ouverture des paquets de chips *** Apéritif : Rencontre des personnages et arrivée à la table (de jeu de rôle et du salon) d’Etienne, à la santé duquel on trinque *** Plat principal : Infiltration du réseau d’espions du comte Znorlax, suprême de hamburger-pas-maison à la sauce ketchup-moutarde *** Digestif : Affrontement final contre les xénomorphes, sodas et pâtisseries industrielles *** Dessert : Négociation des points d’expérience, absorption des miettes de chips, fin de verres « Quand l’appétit va tout va »… Obélix dans Astérix et Cléopâtre (1968) inspiré de la BD de Goscinny et Uderzo On l’aura compris : le rôliste aime généralement manger. Souvent, par l’aspect pratique que cela apporte, son choix se porte sur de la « junk food ». La partie est vue comme un moment de pur plaisir. Cela avec le choix de repas, et par extension d’aliments que l’on n’a pas besoin de prendre le temps de cuisiner, que tout le monde peut apporter sans s’être…